LE NOMBRE D'OR
NOMBRE D’OR
avec comme symbole Φ
Nous avons, de par notre éducation et formation culturelle une notion du nombre d’or sans le savoir. Pour le découvrir il suffit de tracer un « BEAU » rectangle. Dans la majorité des dessins les proportions de ces rectangles seront dans le rapport du nombre d’or. Plusieurs formes de nombre d'or : Nombre d'or en astronomie : L’astronome grec Méton aurait découvert en 433 av. J.-C. que 19 années solaires valent 235 lunaisons : après dix-neuf années, les phases de la Lune reviennent aux mêmes dates des mêmes mois. C'était une découverte essentielle apte à fixer le calendrier. Le rang d'une année dans le cycle de Méton prit le nom de nombre d'or. Le nombre d'or est donc compris entre 1 et 19. Le nombre d'or est égal au reste de la division par 19 du millésime de l'année, augmenté de 1; l'an 1 de l'ère chrétienne ayant 2 pour nombre d'or. Cette découverte a été rendue publique lors des Jeux Olympiques. Les Athéniens décidèrent de faire graver « en lettre d’or » ce cycle sur les colonnes du temple de Minerve.
Nous avons, de par notre éducation et formation culturelle une notion du nombre d’or sans le savoir. Pour le découvrir il suffit de tracer un « BEAU » rectangle. Dans la majorité des dessins les proportions de ces rectangles seront dans le rapport du nombre d’or. Plusieurs formes de nombre d'or : Nombre d'or en astronomie : L’astronome grec Méton aurait découvert en 433 av. J.-C. que 19 années solaires valent 235 lunaisons : après dix-neuf années, les phases de la Lune reviennent aux mêmes dates des mêmes mois. C'était une découverte essentielle apte à fixer le calendrier. Le rang d'une année dans le cycle de Méton prit le nom de nombre d'or. Le nombre d'or est donc compris entre 1 et 19. Le nombre d'or est égal au reste de la division par 19 du millésime de l'année, augmenté de 1; l'an 1 de l'ère chrétienne ayant 2 pour nombre d'or. Cette découverte a été rendue publique lors des Jeux Olympiques. Les Athéniens décidèrent de faire graver « en lettre d’or » ce cycle sur les colonnes du temple de Minerve.
Attention : Ne pas
confondre avec le nombre d'or en mathématiques qui est une valeur fixe (voir
ci-dessous). De nos jours, vous pouvez retrouver sur certains
calendriers cette indication du nombre d’or de l’année considérée (voir
éventuellement sous février).
En arithmétique,
en dessin, en architecture, ce nombre irrationnel
correspond à un rapport de proportion considérée comme particulièrement
esthétique. Ce rapport est encore appelé "divine proportion".
Il se retrouve aussi dans la nature (règne végétal) et dans différents autres
arts (par exemple en musique entre l'intervalle des notes et le rapport des
fréquences).
Harmonie : On peut
lire dans certains écrits : « … partager selon la moyenne et extrême raison ».
Qu’est-ce-que cela veut dire ? Là, nous revenons à l’Antiquité avec Vitruve ***
(celui de l’homme de Léonard de Vinci ... voir compléments sous Suite
de FIBONACCI) qui au sujet de ce partage disait : « le rapport entre le tout
et la plus grande partie de ce tout équivaut à celui qui existe entre la plus
grande et la plus petites de ces parties ». Et là nous replongeons dans la
« section d’or », longueur et rapport et du « nombre d’or »,
résultat de ce rapport. Nous pouvons obtenir ce rapport par l’intermédiaire du
tracé ci-contre. Explications.
Traçons une horizontale de X cm et posons un carré de 10 cm sur cette
ligne. Nous obtenons le carré ABCD. Au milieu de DC nous avons le
point M. Plaçons la pointe d’un compas
sur cette intersection M et avec une ouverture MB traçons un
quart de cercle (tracé en vert) qui coupe notre horizontale en F. Si
nous élevons une verticale à partir du point F, celle-ci va couper en E la prolongation
de notre horizontale AB. Nous obtenons un rectangle AEFD.Si vous mesurez la distances BE vous trouverz 6,18 cm et notre
nouveau rectangle AEFD est dans le rapport du nombre d’Or.
Revenons à notre explication de Vitruve ce qui nous donnera : le tout = DF,
DC pour la plus grande du tout et CF pour la plus petite. En
calculant nous obtenons :
DF divisé par DC = 16,18 : 10 = 1,618
et DC divisé par CF = 10 : 6,18 = 1,6186. C’est notre fameux rapport du nombre d’or, 1,618 appelé Phi et représenté par le symbole Φ
En arithmétique, la formule de ce rapport s’écrit :
Φ (Phi) = (racine carrée de 5 + 1) : 2 = 1,618
et DC divisé par CF = 10 : 6,18 = 1,6186. C’est notre fameux rapport du nombre d’or, 1,618 appelé Phi et représenté par le symbole Φ
En arithmétique, la formule de ce rapport s’écrit :
Φ (Phi) = (racine carrée de 5 + 1) : 2 = 1,618
Ci-dessus, le tracé d'un "rectangle d'or" ABCD dans
cette proportion : largeur = 1,0 et longueur = 1,618. En juxtaposant à ce
rectangle un carré BEFC, nous obtenons un nouveau rectangle dans cette
même proportion phi : (1,0 + 1,618) : 1,618 = 1,618
LA SPIRALE D’OR
Rappel : La
valeur du nombre d’or approchée, nombre irrationnel est de
1,6180339875... En multipliant ce nombre par lui-même, à savoir 1,61803 x
1,61803, vous obtenez 2,618. Ce qui revient à écrire 1,61803 + 1. De là
découle la construction ci-dessous.
Pour construire une spirale d’or, dessinez un petit rectangle dans les
proportions de phi = 1.618. Ici, le plus petit rectangle 1. Ajoutez
à ce rectangle le carré 2 de même dimension que la longueur de ce rectangle
pour obtenir le rectangle 1+2. Continuez en ajoutant le carré 3 pour obtenir le
rectangle 1+2+3. Puis ajoutez le carré 4 pour obtenir le rectangle 1+2+3+4 ...
et ainsi de suite. Tous les rectangles
obtenus sont dans ce même rapport du nombre d’or, à savoir, en divisant la
longueur par la largeur du rectangle vous trouverez 1,618. Vous remarquerez que les 2 diagonales correspondent à la diagonale de chaque rectangle
successivement obtenu.
Représentation de la spirale d’or : il faut tout simplement tracer un quart de cercle ayant pour centre l’angle du carré ajouté.
Représentation de la spirale d’or : il faut tout simplement tracer un quart de cercle ayant pour centre l’angle du carré ajouté.
Nous allons construire
un rectangle ABCD de 21 sur 13, 2 nombres que l’on trouve dans la suite
de Fibonacci, à savoir : 0-1-1-2-3-5-8-13-21-34 etc ... Dans ce
rectangle nous traçons la diagonale CA. Ensuite, tracé d’une
parallèle EF à BC, tel que EB = BC, pour obtenir un
carré de 13 x 13. La diagonale FB de ce carré coupe la diagonale CA
du rectangle au point G. La verticale GJ coupe BC au point
J et nous donne un nouveau carrée IBJG dont le coté mesure :
13 : 1,618 = 8,034 ce qui donne pour JC 13 – 8,034 = 4,96. Nous
avons là aussi le rapport du nombre d’or car 8,034 : 4,96 = 1,619 compte
tenu des arrondis.
Le rectangle GJCL est lui aussi dans ce même rapport, à
savoir : GJ : JC = 8,034 : 4,96 = 1,619. En
continuant le tracé sur la diagonale CA, celle-ci coupe un coté de notre
carrée EBCF au point K. La verticale KH délimite un
nouveau carrée EIHK dont le coté mesure 8,035 : 1,618 = 4,96.Vous remarquerez que l’autre diagonale CE du carrée EBCF coupe
IL au point H situé sue la même verticale KH.
Nous pouvons ainsi
continuer les tracés successifs vers A et nous resterons toujours dans
ce partage et ce rapport du nombre d’Or. A noter, qu’en
peinture, beaucoup d’artistes utilisent cette construction de base pour mettre
en place les différents éléments composant le tableau.
Bâtisseurs, architectes et nombre d’Or.
De nombreuses
constructions ont été réalisées grâce à ce gabarit et cette progression
rythmique. Je pense qu’il est inutile de rappeler ici que le système métrique
n’existait pas dans des périodes anciennes. On mesurait en toise = distance
entre écartement des bras. C’est de là que vient certainement l’expression
passer sous la toise car cette dimension correspond à la taille de l’individu. Les autres mesures, pas, coudée, pied, palme, empan, pouce, sont toutes
dans ce rapport du nombre d’Or. A cet effet, le maître d’œuvre, possédait une
pige, règle graduée par différentes longueurs : la paume, la palme,
l’empan, le pied et la coudée.
Définies en
lignes, le rapport représentait :
paume = 7,64 x 1,618 = 12,36 = palme
palme x 1,618 = 20 = empan
empan x 1,618 = 32,36 = pied
pied x 1,618 = 52,36 = coudée
La somme de 2 longueurs qui se suivent équivaut à la 3ème : 7,64 + 12,36 = 20, 20 + 12,36 = 32,36, 32,36 + 20 = 52,36 ... tiens ...tiens, la suite de Fibonacci 1-2-3-5-8-13 etc...
paume = 7,64 x 1,618 = 12,36 = palme
palme x 1,618 = 20 = empan
empan x 1,618 = 32,36 = pied
pied x 1,618 = 52,36 = coudée
La somme de 2 longueurs qui se suivent équivaut à la 3ème : 7,64 + 12,36 = 20, 20 + 12,36 = 32,36, 32,36 + 20 = 52,36 ... tiens ...tiens, la suite de Fibonacci 1-2-3-5-8-13 etc...
Détermination des
différentes graduations :
le maître-d ‘œuvre se servait d’une « équerre étalon »
ou A = 1 empan et B = ½ empan (voir croquis ci-dessous).
Les 3 dimensions de cette équerre donnaient :
A + H = 1 palme et A + H +B = 1 coudée.
A partie de cette équerre, les dimensions plus petites étaient définie par le tracé ci-dessous : c-b = cd, puis ad = ae
ce qui nous donne : ae = palme et eb = paume.
le maître-d ‘œuvre se servait d’une « équerre étalon »
ou A = 1 empan et B = ½ empan (voir croquis ci-dessous).
Les 3 dimensions de cette équerre donnaient :
A + H = 1 palme et A + H +B = 1 coudée.
A partie de cette équerre, les dimensions plus petites étaient définie par le tracé ci-dessous : c-b = cd, puis ad = ae
ce qui nous donne : ae = palme et eb = paume.
Ces différentes
dimensions étaient reportées sur la pige. On retrouve ce même partage sur notre
rectangle ABCD initialement tracé. En comparant ces anciennes mesures à
notre système métrique, et en sachant qu’une coudée égyptienne correspondait à
50 cm, la longueur totale de la pige était de 119,1 cm ... ce qui n’est pas
très loin de notre mètre.