QUELQUES
DÉTAILS … DE LA TÊTE ET DU CORPS
YEUX ET REGARD : « La beauté n’est pas dans les choses,
elle est dans nos yeux ». B. Noël
La forme
des yeux est sphérique. Dans l’ouverture pratiquée, comme une sorte de
boutonnière, vient s’insérer la pupille et le cristallin. Ce n’est que cette
ouverture, partie visible, qui est dessinée. Lors du dessin il convient de
respecter l’inclinaison identique des yeux.
On notera également que l’amande de
l’œil n’est pas totalement symétrique, aussi bien verticalement
qu’horizontalement. Les pupilles et les cristallins sont à situer en conséquence.
Le regard : « Ce
que la voix peut cacher, le regard le livre » G. Bernanos
La direction
du regard est déterminée par la position des pupilles et doit donc être bien
représentée (situation correcte sur la sphère et orientée vers la même
direction). Pour créer un regard vivant, il est également très important de :
- réserver une zone de lumière dans la pupille (point blanc)
- dessiner les zones d’ombres à l’intérieur de l’œil
- représenter l’épaisseur des paupières
- réserver une zone de lumière dans la pupille (point blanc)
- dessiner les zones d’ombres à l’intérieur de l’œil
- représenter l’épaisseur des paupières
NEZ ET BOUCHE : « On
se souvient toujours du baiser promis par une bouche, mais on oublie les
baisers reçus » Proverbe scandinave.
Pour saisir ces formes
très particulières en « rondeurs », il faut plutôt les délimiter par
les ombres et zones d’ombre que par des traits continus.
Selon l’expression ou l’état d’âme du personnage, triste ou joyeux, les
fossettes aux commissures des lèvres sont à dessiner vers le haut ou le bas.
Notez également une différence entre les deux lèvres essentiellement due à une
lumière mieux captée par la lèvre inférieure. En ce qui concerne le nez, c’est
l’ombre portée qui donne et définit le plus souvent le volume de celui-ci.
LES
OREILLES : « Celui qui ne marche pas au pas entend le son
d’un autre tambour » Proverbe militaire

La hauteur de l’oreille correspond à peu près à la longueur du nez. La
représentation doit tenir compte de l’inclinaison ou de la rotation de la tête.
AUTRES PARTIES
DU CORPS :
LES MAINS : « Elles
aussi … elles parlent »
C’est certainement l’un des exercices le plus difficile à maîtriser. Il faut
prendre les articulations comme point de référence pour la mise en place des
proportions. Pour cela, imaginez les os sous la peau et schématiser les axes
des 5 métacarpes, puis les phalanges.
Dimensions à respecter : pouce = 1 métacarpe + 2 phalanges, autres doigts = 1
métacarpe + 3 phalanges
La longueur de la main est approximativement le double de la largeur. On
inscrira donc son dessin dans un rectangle formé de 2 carrés. Ces 2 carrés
dessinés en perspective (voir croquis) permettront de représenter la main dans
différentes attitudes : ouverte, doigts pliés ou main fermée.
Il faut aussi tenir compte dans cette perspective de l’arc de déplacement du
pouce, différent par rapport aux autres doigts (voir croquis). Le volume ou relief
est surtout obtenu en délimitant les zones de lumière et d’ombre et en
représentant les rides.
*** Voir sur article suivant les mises en
application.