« BEAU » : qu’est-ce que l’on entend par beau ?
Des réponses peuvent être apportées selon la sensibilité de chacun.
Néanmoins, le beau est une idée importante pour l’individu depuis l’âge
des
hommes des cavernes.
Le beau développe un
sentiment, des sensations propres à chacun. En analysant les différents
éléments qui déclenchent ces sensations, nous pouvons constater qu’il existe
une certaine harmonie, un certain rythme. Ces notions ont particulièrement été
développées chez les Grecs, notions régies par des lois et rapports concernant
toute forme que l’on dit esthétique.
C’est un accord entre l’idéal et le réel. L’idéal quant à lui est généré par notre formation dans les différentes matières et influencé par les images enregistrées depuis notre enfance. C’est en somme notre « mètre étalon » sur lequel notre subconscient se base pour analyser et porter un jugement. D’où l’importance d’une bonne base de culture pour développer et permettre de mieux voir et ressentir.
C’est un accord entre l’idéal et le réel. L’idéal quant à lui est généré par notre formation dans les différentes matières et influencé par les images enregistrées depuis notre enfance. C’est en somme notre « mètre étalon » sur lequel notre subconscient se base pour analyser et porter un jugement. D’où l’importance d’une bonne base de culture pour développer et permettre de mieux voir et ressentir.
Il y a une règle
principale qui domine toutes les autres et s’applique lors de la création ou
réalisation d’une œuvre. C’est ce que Platon appelait « L’unité dans la
variété ». Nous retrouvons là, ce qui est réalisé dans le rapport du
nombre d’Or en architecture, en dessin, dans la nature même.
Ces rapports de dimensions sont déterminés par l’œil, analysés par le cerveau et comparés à nos acquis.
Ces rapports de dimensions sont déterminés par l’œil, analysés par le cerveau et comparés à nos acquis.
Prenons un
exemple : la musique. Cette discipline est le résultat de vibrations
(notes) dont les valeurs en nombres sont un rapport mathématique. Tout
son intermédiaire (fausse note) produit une impression désagréable. On sait que
l’oreille (néanmoins analyse du cerveau) est favorablement impressionnée par
une succession de notes harmonieuses (les accords), mais défavorablement par
les dissonances désagréables. Cette sensation est réellement ressentie.
C’est donc dans le bon
emploi des différents rapports :
- rapport de dimension et de proportion,
- rapport de répétition et de symétrie,
- rapport de couleurs, de complémentarité et de juxtaposition,
- rapport de lumière et d’ombre
qui va produire la beauté d’une œuvre.
Pour le spectateur, ces rapports génèrent une pensée créatrice et produisent des émotions. Ils permettent d’être mieux compris de ce que l’artiste a représenté et voulu exprimer. Dans l’art, les rapports les plus simples produisent les sensations les plus agréables.
- rapport de dimension et de proportion,
- rapport de répétition et de symétrie,
- rapport de couleurs, de complémentarité et de juxtaposition,
- rapport de lumière et d’ombre
qui va produire la beauté d’une œuvre.
Pour le spectateur, ces rapports génèrent une pensée créatrice et produisent des émotions. Ils permettent d’être mieux compris de ce que l’artiste a représenté et voulu exprimer. Dans l’art, les rapports les plus simples produisent les sensations les plus agréables.
MATÉRIEL de DESSIN
Par opposition
à la peinture ou plusieurs couleurs sont utilisées, le dessin est
principalement effectué par l'intermédiaire de :
- crayon ou mine graphite, (voir compléments ci-dessous)
- encre de chine, (composition : noir de fumée + colle ou gélatine)
- fusain, (origine : baguette bois en saule, bouleau + carbonisation "combustion sans oxygène")
- sanguine (composition : pigment de poudre fine couleur ocre rouge + gomme arabique).
Les crayons ou mines en graphite sont composés d'un mélange de poudre de graphite et d'argile (liant). Ce mélange est cuit au four. Ces crayons sont numérotés en fonction de leur dureté (encore appelé "gradation"). La dureté est fonction de la proportion d'argile dans le mélange : plus la quantité d'argile est importante, plus la mine de graphite sera dure.
- crayon ou mine graphite, (voir compléments ci-dessous)
- encre de chine, (composition : noir de fumée + colle ou gélatine)
- fusain, (origine : baguette bois en saule, bouleau + carbonisation "combustion sans oxygène")
- sanguine (composition : pigment de poudre fine couleur ocre rouge + gomme arabique).
Les crayons ou mines en graphite sont composés d'un mélange de poudre de graphite et d'argile (liant). Ce mélange est cuit au four. Ces crayons sont numérotés en fonction de leur dureté (encore appelé "gradation"). La dureté est fonction de la proportion d'argile dans le mélange : plus la quantité d'argile est importante, plus la mine de graphite sera dure.
GRADATIONS des CRAYONS :
- tendre et très noir : 7B 6B 5B 4B 3B
- tendre et noir : 2B B HB F
- dur : H 2H 3H 4H
- très dur : 5H 6H 7H 8H 9H
- tendre et très noir : 7B 6B 5B 4B 3B
- tendre et noir : 2B B HB F
- dur : H 2H 3H 4H
- très dur : 5H 6H 7H 8H 9H
Pour dessiner,
il convient d'utiliser un minimum de 3 ou 4 gradations différentes (voir
ci-dessus en gras les gradations préconisées). Ces crayons seront utilisés par
exemple :
- HB pour les tracés préliminaires,
- 2B et 4B pour les tons, ombres et aplats
- 2H pour les détails et pénombres.
- HB pour les tracés préliminaires,
- 2B et 4B pour les tons, ombres et aplats
- 2H pour les détails et pénombres.
SUPPORTS DE
DESSIN :
Le principal support utilisé est le papier à
dessin. Allant du satiné aux grains fins et grains moyens, on trouve le
papier en plusieurs formats et grammage.
A noter que le papier de marque Canson comporte des grains fins d'un côté et moyens de l'autre. Il conviendra donc de privilégier un coté en fonction du sujet.
A noter que le papier de marque Canson comporte des grains fins d'un côté et moyens de l'autre. Il conviendra donc de privilégier un coté en fonction du sujet.
FORMAT DU
PAPIER :
Le format international du « papier
industriel » que l’on connaît par exemple sous l’appellation de FORMAT A4
n’est pas souvent utilisé en « art dessin ».
Les formats
français « dessin » normalisé par l’Afnor, existent en multiples
dimensions. La dénomination provient des temps anciens ou des filigranes
figuraient sur ces papiers fabriqués à la main.Les formats en
gras rouge ci-dessous sont principalement
utilisés en dessin. On trouve différents grammage pour chacun de ces formats.
Il convient de
noter que la fabrication industrielle du papier aquarelle et autres papiers à
dessin, a donné naissance à de multiples formats selon le fabricant. Ces
formats se rapprochent plus ou moins des formats d’origine, qui eux de toute
façon, variaient en fonction des conditions de fabrication.
Dénomination et Format en cm
CLOCHE 30 X
40 POT 31 X 40
TELLIERE 34 X 44 COURONNE 36 X 46
ECU 40 X 50 COQUILLE 45 X 56
CARRE 45 X 56 CAVALIER 46 X 62
RAISIN 50 X 65 DEMI-RASIN 32,5 X 50
DOUBLE RAISIN 65 X 100 JESUS 56 X 76
SOLEIL 60 X 80 COLOMBIER 63 X 90
PETIT AIGLE 70 X 94 GRAND AIGLE 75 X 106
GRAND MONDE 90 X 126 UNIVERS 100 X 130
TELLIERE 34 X 44 COURONNE 36 X 46
ECU 40 X 50 COQUILLE 45 X 56
CARRE 45 X 56 CAVALIER 46 X 62
RAISIN 50 X 65 DEMI-RASIN 32,5 X 50
DOUBLE RAISIN 65 X 100 JESUS 56 X 76
SOLEIL 60 X 80 COLOMBIER 63 X 90
PETIT AIGLE 70 X 94 GRAND AIGLE 75 X 106
GRAND MONDE 90 X 126 UNIVERS 100 X 130
AUTRE MATÉRIEL NÉCESSAIRE :
D'autres outils seront à ajouter à cette liste,
gomme normale et gomme mie de pain, règle graduée permettant de prendre les
proportions (plus facile d'utilisation que le crayon tendu à bout de bras) et
une équerre/rapporteur, dont nous verrons l'emploi lors de la perspective
linéaire. Comme nous le verrons plus loin, le mètre pliant sera très utile.