LES BASES DU DESSIN ...
ET PLUS ENCORE
Tout ce qu'il faut savoir pour bien commencer
Dessiner c'est errer dans l'espace avec un crayon.
Mais ce n'est pas parce que la ligne d'horizon semble lointaine
qu'il faudrait s'interdire de s'en rapprocher.
LA BASE DU DESSIN
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AVANT PROPOS "Dessiner,
c'est errer dans l'espace avec un crayon".
Pour le
dessin, la technique est l'intermédiaire entre l'esprit et la matière. Si elle
est maîtrisée alors la créativité n'a plus de limite.
***********************
"L’œil
voit, le regard pense, la pensée touche" Par cette
citation nous devons comprendre que l’œil enregistre les couleurs, donc la
lumière qui est transmise au cerveau. Cette perception est transformée,
analysée et interprétée par le cerveau, puis traduite en émotion. Tout objet
est défini dans l'espace par 3 dimensions : la hauteur, la largeur et la
profondeur. Pour retrouver cette dernière dimension, la profondeur, sur la surface
ou nous allons dessiner, nous pouvons mettre en œuvre plusieurs moyens et
utiliser DIFFÉRENTES FORMES DE PERSPECTIVE.
Dessiner consiste à représenter sur une surface BI-dimensionnelle, un objet TRI-dimensionnel. Avec la perspective, nous « trompons » le cerveau en lui suggérant la profondeur qui n'existe pas dans l'épaisseur de la feuille de papier !
Dessiner consiste à représenter sur une surface BI-dimensionnelle, un objet TRI-dimensionnel. Avec la perspective, nous « trompons » le cerveau en lui suggérant la profondeur qui n'existe pas dans l'épaisseur de la feuille de papier !
Préliminaire
ou la théorie des « 2 cerveaux » : Nous savons
que l’image est enregistrée par notre système de vision, puis décodée par notre
cerveau. Par contre, pour créer et dessiner une image, un autre chemin est mis
en œuvre : une image est générée dans notre cerveau, puis dessiner par
l’intermédiaire de notre main sous le contrôle de notre vision. Mais dans
quelle partie du cerveau est générée cette image?
Dans son livre « Visualisation des images pour agir », François J. Paul-Cavallier* souligne dans la « théorie des 2 cerveaux », l’importance de la structuration de la pensée et de l’influence de l’esprit sur la réalité. Pour résumer ce que d’autres chercheurs** mettent aussi dans cette théorie, ils ont démontré qu’à partir des 2 hémisphères, lobe droit et lobe gauche du cerveau, des actions tout à fait différentes prennent naissance. A noter que c’est le lobe droit qui commande la partie gauche de l’individu et le lobe gauche qui commande la partie droite.
Dans son livre « Visualisation des images pour agir », François J. Paul-Cavallier* souligne dans la « théorie des 2 cerveaux », l’importance de la structuration de la pensée et de l’influence de l’esprit sur la réalité. Pour résumer ce que d’autres chercheurs** mettent aussi dans cette théorie, ils ont démontré qu’à partir des 2 hémisphères, lobe droit et lobe gauche du cerveau, des actions tout à fait différentes prennent naissance. A noter que c’est le lobe droit qui commande la partie gauche de l’individu et le lobe gauche qui commande la partie droite.
Lobe GAUCHE : il
analyse, déduit, rationnalise. C’est le siège du verbal, du relationnel, du
séquentiel et du symbolique. En somme, tout ce qui tient de la logique et de la
critique. C’est le dominant.
Lobe DROIT : il est plus rapide et plus complexe (partie plus développée chez les artistes). C’est le siège de ce qui est irrationnel, intuitif, émotif et où se génèrent les images et les rêves. On l’appelle le dominé.
Ces 2 hémisphères interfèrent constamment et nous empêchent d’exploiter la totalité de nos possibilités pour nos aptitudes à dessiner. Il faudrait donc utiliser le potentiel du « cerveau droit » pour mieux réussir dans ce domaine.
Environ jusqu’à l’âge de 10 ans, aucun hémisphère est dominant, mais le « droit » est mis en jeu lors des premiers dessins. Il utilise tout naturellement la visualisation, la mise en espace par le tracé des contours : il évite les détails. Observez un enfant qui dessine une maison, un personnage : il va droit à l’essentiel.
A partir de 10 ans, la structure du « gauche » se développe grâce à l’apprentissage et les acquis scolaires. On commence à analyser d’une façon logique et rationnelle, ce qui commence à limiter le potentiel du « droit ».
Pour souligner cette prépondérance en évitant la symbolisation de nos acquis, faites faire le test suivant : prenez un dessin … même un peu compliqué et présenté le à l’envers avant de le reproduire. Vous serez surpris du résultat.
Pour mieux dessiner, il faut donc amener le « cerveau gauche » à capituler. Ce passage est certes difficile, mais vous permettra une meilleure évasion en dessinant, sans vous fatiguer par une grande concentration.
Lobe DROIT : il est plus rapide et plus complexe (partie plus développée chez les artistes). C’est le siège de ce qui est irrationnel, intuitif, émotif et où se génèrent les images et les rêves. On l’appelle le dominé.
Ces 2 hémisphères interfèrent constamment et nous empêchent d’exploiter la totalité de nos possibilités pour nos aptitudes à dessiner. Il faudrait donc utiliser le potentiel du « cerveau droit » pour mieux réussir dans ce domaine.
Environ jusqu’à l’âge de 10 ans, aucun hémisphère est dominant, mais le « droit » est mis en jeu lors des premiers dessins. Il utilise tout naturellement la visualisation, la mise en espace par le tracé des contours : il évite les détails. Observez un enfant qui dessine une maison, un personnage : il va droit à l’essentiel.
A partir de 10 ans, la structure du « gauche » se développe grâce à l’apprentissage et les acquis scolaires. On commence à analyser d’une façon logique et rationnelle, ce qui commence à limiter le potentiel du « droit ».
Pour souligner cette prépondérance en évitant la symbolisation de nos acquis, faites faire le test suivant : prenez un dessin … même un peu compliqué et présenté le à l’envers avant de le reproduire. Vous serez surpris du résultat.
Pour mieux dessiner, il faut donc amener le « cerveau gauche » à capituler. Ce passage est certes difficile, mais vous permettra une meilleure évasion en dessinant, sans vous fatiguer par une grande concentration.
Dessiner d’une façon réaliste est important. Cette activité nous permet :
- de « voir en profondeur »,
- de regarder autrement … d’une façon différente,
- de mieux libérer le geste … même pour d’autres activités.
- de « voir en profondeur »,
- de regarder autrement … d’une façon différente,
- de mieux libérer le geste … même pour d’autres activités.
* F. J.
Paul-Cavallier : psychothérapeute et formateur pour améliorer et
développer ses compétences.
** Betty Edwards, Itsuo Tsuda qui ont publié des livres sur ce sujet.
** Betty Edwards, Itsuo Tsuda qui ont publié des livres sur ce sujet.
UN PETIT BOUT D'HISTOIRE : Avant de voir le sommaire, petite histoire de l’évolution de la perspective dans le dessin et la peinture. Cette représentation de la profondeur a été résolue de différentes façons au fil du temps. Initialement, le dessin définissait plutôt les contours.
♣ Pour la Grèce antique : premiers systèmes et
théories décrites par Euclide, principalement basés sur la taille et la
réduction des objets.
♥ Pour la civilisation romaine : première approche avec 1 point de fuite
♣ Ce n’est qu’à la fin du Moyen –âge, début du XIIIe siècle que furent « inventées » et définies les premières règles de la perspective.
♦ Vers 1400, les premières peintures de Giotto laissent apparaître certaines formes de perspective. Formulées pour la 1ère fois par des artistes, mais surtout des architectes (Piero della Francesca, Alberti, Brunelleschi) les règles élémentaires : ligne d’horizon, et points de fuite vers lesquels convergent les lignes de fuite.
♣ Vers 1450, Léonard de Vinci complète et précise ces règles de la projection, ainsi que la théorie sur les variations de la couleur selon l’éloignement (perspective atmosphérique). Puis Raphaël synthétise toutes ces données.
◊ Vers 1500, Albrecht Dürer met en œuvre des systèmes pour simplifier les représentations : mire et plaque de verre posée verticalement, puis reproduction par quadrillage.
♥ Pour la civilisation romaine : première approche avec 1 point de fuite
♣ Ce n’est qu’à la fin du Moyen –âge, début du XIIIe siècle que furent « inventées » et définies les premières règles de la perspective.
♦ Vers 1400, les premières peintures de Giotto laissent apparaître certaines formes de perspective. Formulées pour la 1ère fois par des artistes, mais surtout des architectes (Piero della Francesca, Alberti, Brunelleschi) les règles élémentaires : ligne d’horizon, et points de fuite vers lesquels convergent les lignes de fuite.
♣ Vers 1450, Léonard de Vinci complète et précise ces règles de la projection, ainsi que la théorie sur les variations de la couleur selon l’éloignement (perspective atmosphérique). Puis Raphaël synthétise toutes ces données.
◊ Vers 1500, Albrecht Dürer met en œuvre des systèmes pour simplifier les représentations : mire et plaque de verre posée verticalement, puis reproduction par quadrillage.