TRAVAIL A L'ENCRE DE CHINE
Ce dessin
composé à partir de différentes représentations a été exécuté à l’encre de
Chine : plumes et pinceaux sur un papier aquarelle de 250 gr.
Pour respecter les règles de la perspective atmosphérique ... encore
appelée aérienne, j’ai dilué une goutte de cette encre dans
un peu d’eau. Nous obtenons un gris clair qui est légèrement assombri en
passant une 2ème couche de ce mélange. Sauf à réaliser plusieurs jus
de différentes tonalités, on peut quand même constater un manque de profondeur
dans ce paysage.
CONSEIL : pour
des représentations ne comportant pas de profondeur, vous pouvez
privilégier l’encre de Chine. Par contre pour les autres représentations
utilisez plutôt les mines graphites afin d’obtenir une gamme de gris
s’assombrissant vers le noir. Mieux encore utilisez tout simplement le fusain.
A titre d’exemple voir à la fin de l’article, ce sujet exécuté avec du
fusain.
Ce manque de profondeur généré par l’encre de Chine m’a obligé de « retravailler » ce paysage afin de l’améliorer. Pour ce faire, j’ai utilisé plusieurs techniques avec différents objets. Tout d’abord :
- lame de rasoir et cutter pour «’ouvrir » des blancs dans certaines végétations,
- une gomme à encre pour atténuer les noirs trop profonds à l’arrière-plan,
- un pinceau chargé d’eau pour atténuer les contrastes,
- une éponge chargée d’eau mélangée à l’encre de Chine pour améliorer les feuillages.
Ce paysage devient beaucoup plus « léger » et en même temps plus lumineux. La profondeur a été accentuée par les plans successifs et la représentation de l’eau « plus fluide » s’intègre mieux à l’ensemble. Ci-dessous, exécuté avec du fusain, le sujet identique, à quelques détails près.
Ce manque de profondeur généré par l’encre de Chine m’a obligé de « retravailler » ce paysage afin de l’améliorer. Pour ce faire, j’ai utilisé plusieurs techniques avec différents objets. Tout d’abord :
- lame de rasoir et cutter pour «’ouvrir » des blancs dans certaines végétations,
- une gomme à encre pour atténuer les noirs trop profonds à l’arrière-plan,
- un pinceau chargé d’eau pour atténuer les contrastes,
- une éponge chargée d’eau mélangée à l’encre de Chine pour améliorer les feuillages.
Ce paysage devient beaucoup plus « léger » et en même temps plus lumineux. La profondeur a été accentuée par les plans successifs et la représentation de l’eau « plus fluide » s’intègre mieux à l’ensemble. Ci-dessous, exécuté avec du fusain, le sujet identique, à quelques détails près.
A vous de voir quelle méthode vous allez adopter en sachant néanmoins que le
travail au fusain est réalisé beaucoup plus rapidement, mais reste aussi
plus « fragile »
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