DROIT D'AUTEUR ... et autres droits de l'auteur
DROIT D’AUTEUR :
C’est le droit de propriété artistique qui permet à l’auteur de percevoir une rémunération en contrepartie de
l’exploitation de son œuvre, par exemple, droit de reproduction.
Ce droit d’auteur comporte aussi un droit
moral qui permet de protéger le caractère personnel de l’œuvre.
Le droit d’auteur est transmis aux héritiers
après le décès de l’auteur et restent en vigueur pendant les soixante-dix
années suivantes.
A noter : Toute copie, totale ou même partielle, d’une œuvre
d’art, destinée à être exposée, y compris dans une « exposition
d’amateur » doit être autorisée par l’artiste (ou les héritiers).
Le « copiste » doit donc verser des droits d’auteur à l’artiste qui le demande dans l’hypothèse ou son œuvre n’est pas tombée dans le domaine public (soixante-dix ans après la mort de l’auteur).
Le « copiste » doit donc verser des droits d’auteur à l’artiste qui le demande dans l’hypothèse ou son œuvre n’est pas tombée dans le domaine public (soixante-dix ans après la mort de l’auteur).
Toutes les œuvres reproduites
sont concernées,
comme
par exemple le sujet d’une photo
reproduit sous la forme d’un tableau.
AUTRES DROITS
Droit moral :
L’auteur dispose sur son œuvre d’un droit moral, inaliénable, perpétuel et imprescriptible qui ne peut être cédé à quelqu’un d’autre, et se transmet aux héritiers.
L’auteur dispose sur son œuvre d’un droit moral, inaliénable, perpétuel et imprescriptible qui ne peut être cédé à quelqu’un d’autre, et se transmet aux héritiers.
Ce droit moral permet à l’auteur :
- de décider du moment et des conditions de divulgation de l’œuvre,
- d’exiger la mention de son nom et qualités, d’employer un pseudonyme ou rester dans l’anonymat,
- de s’opposer à toute modification de son œuvre,
- de faire cesser l’exploitation en versant une éventuelle indemnité au cocontractant.
- de décider du moment et des conditions de divulgation de l’œuvre,
- d’exiger la mention de son nom et qualités, d’employer un pseudonyme ou rester dans l’anonymat,
- de s’opposer à toute modification de son œuvre,
- de faire cesser l’exploitation en versant une éventuelle indemnité au cocontractant.
Droits patrimoniaux :
Représentent tous les
droits de reproduction, les droits de représentation (communication au public).Ces droits patrimoniaux
peuvent être cédés.
Rappel : L’auteur a seul le droit de reproduire et de tirer profit de son œuvre. Il perçoit 3% du prix lors des reventes aux enchères = droit de suite.
Rappel : L’auteur a seul le droit de reproduire et de tirer profit de son œuvre. Il perçoit 3% du prix lors des reventes aux enchères = droit de suite.
Droits de suite :
Il fait partie du droit patrimonial. Lors des ventes successives sur le territoire français par un professionnel du marché de l’art, un pourcentage du montant de la vente est versé à l’artiste ou ayants droits.
Il fait partie du droit patrimonial. Lors des ventes successives sur le territoire français par un professionnel du marché de l’art, un pourcentage du montant de la vente est versé à l’artiste ou ayants droits.
Ce droit de suite s’applique dès que le prix
de vente est de 750 euros HT.
Il est variable selon le montant de ce prix
de vente :
- 4% pour un montant entre 750 et 50 000 euros
- 3% entre 50 000 et 200 000 euros
- 1% entre 200 000 et 350 000 euros
- 0,5% entre 350 000 et 500 000 euros
- 0,25% si supérieur à 500 000 euros.
Ce montant maximum est plafonné à 12 500 euros. Le paiement correspondant est à la charge du vendeur.
- 4% pour un montant entre 750 et 50 000 euros
- 3% entre 50 000 et 200 000 euros
- 1% entre 200 000 et 350 000 euros
- 0,5% entre 350 000 et 500 000 euros
- 0,25% si supérieur à 500 000 euros.
Ce montant maximum est plafonné à 12 500 euros. Le paiement correspondant est à la charge du vendeur.
VENTE DES ŒUVRES
D’ARTS
Lors de la vente d’un tableau par un artiste amateur ou s’il donne des cours de peinture en plus de son métier principal comme salarié ou retraité, doit s’interroger sur les incidences fiscales et judiciaires. Si le montant de ses ventes ou prestations est inférieur à son revenu principal, il n’est pas considéré comme un professionnel. Néanmoins, cette activité artistique doit être déclarée parce qu’elle engendre des obligations administratives et fiscales. Le montant de ces ventes viendra s’ajouter aux autres revenus.
Si les « revenus artistiques » sont inférieurs à 42 300 euros (en 2011 et révisable chaque année) la TVA par contre, n’est pas perçue. Les documents comptables (factures ou notes d'honoraires par exemple) devront alors comporter la mention «TVA non applicable - article 293 B du CGI».
Lors de la vente d’un tableau par un artiste amateur ou s’il donne des cours de peinture en plus de son métier principal comme salarié ou retraité, doit s’interroger sur les incidences fiscales et judiciaires. Si le montant de ses ventes ou prestations est inférieur à son revenu principal, il n’est pas considéré comme un professionnel. Néanmoins, cette activité artistique doit être déclarée parce qu’elle engendre des obligations administratives et fiscales. Le montant de ces ventes viendra s’ajouter aux autres revenus.
Si les « revenus artistiques » sont inférieurs à 42 300 euros (en 2011 et révisable chaque année) la TVA par contre, n’est pas perçue. Les documents comptables (factures ou notes d'honoraires par exemple) devront alors comporter la mention «TVA non applicable - article 293 B du CGI».
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